vendredi 19 juin 2009

Le charme... tout simplement !

Le charme, cela se travaille... alors je défile, sous le soleil parisien, en jupette sur les bouches de métro. Être une femme, c'est un travail de tous les jours. il ne suffit pas d'user et d'abuser de ses artifices, naturels ou non, mais de déterminer ses fondamentaux et de les consolider petit à petit. Si une voiture volée tu es, ta vie et ta destinée bien tristes seront.

Alors c'est avec honneur et abnégation que je travaille un port de tête droit, une courbe corporelle toute en volupté, un déhanchement tout en grâce et une position spatiale des mains maitrisée.

Car, comme mon père me le fait remarquer, "ma chérie, le monde se divise en deux catégories : ceux qui tiennent un pistolet chargé et ceux qui creusent". Alors, tous les jours que Dieu fait, je m'arme pour être une femme du monde !

Charlotte

Statut de la femme

En ces temps mouvementés pour le statut de la femme où des lobbys n'hésitent pas à remettre en cause le corpus juridique national encadrant le port de vêtements religieux, j'ai décidé de partir me cultiver en allant à la découverte de mon histoire, de ma civilisation c'est à dire de mes racines.

Qui dit mieux que le Louvre pour éprouver une telle expérience ? J'ai donc arpenté les allées et galeries à la recherche de témoignages et marques de la beauté de notre civilisation et des éléments qui en font notre terreau, si souvent assimilé à de la boue...

C'est alors que je suis tombée devant la Cène et j'ai, tout simplement et en toute modestie, voulu m'identifier à ce tableau. Si je vous laisse trouver le parallèle et percevoir l'allégorie de cette photo, je vous arrêterai car ce n'est ni dans l'opposition ni l'égalité que l'homme et la femme s'épanouiront pour trouver le bonheur. Bien au contraire, la liberté et la responsabilité sont bien plus de routes sur lesquelles il faut s'engager pour trouver ce pourquoi nous sommes faits... Chacun sa place et chacun ses responsabilités.

Charlotte

jeudi 14 mai 2009

Promenons-nous dans les bois...

La forêt... quel bonheur, quelle fraîcheur, quelle découverte ! Je me sens vivre, non, ivre de pouvoir:

- sentir la terre sableuse sur mes mains, mes genoux, ma bouche sans que mes parents me harcèlent ;

- humer le parfum des fleurs et de la sève des pins... quitte à ce que mon bou'nez colle à l'écorce ;

- courir en criant à tue-tête dans les chemins sans que mes voisins remontent pour signifier à mes diplomates de parents que je m'exprime, physiquement et oralement, un peu trop ;

- avoir peur du scarabée noir qui, tel Sisyphe, roule et roule sa boulette de crottin ;

Vous savez, j'en suis tellement heureuse que je me sens plus légère, plus gracieuse et surtout plus rieuse ! Je vous le dis, moi, je suis fais pour vivre au grand air, loin des fumées, crottes et bacs à sable parisiens !

Charlotte

PS: pour Noel, j'ai commandé une paire de rangers et une tenue F1

mardi 12 mai 2009

Bouclettes is back !

Fini les p'tits pois, boujour les bouclettes ! Boucles d'or ou Bouton d'or, je suis une fleur qui s'épanouit dans la campagne bucolique au coeur de notre jolie France, dans ce département heureusement peu connu... la Creuse. Encore une fois, j'ai pu expérimenter le dicton "en Creuse, vacances heureuses !".

Tel Saint Louis au pied de son chêne, j'ai trôné au pied du vieux noyer pour dicter ma souveraine volonté à qui voulait bien l'entendre : mon arrière grand'mamie ! Entre des "Atchou" ou des "Maaamy" ou encore des "Woua-Woo" sans oublier les "Mergui", j'ai enrichi mon vocabulaire... mais, attention, j'absorbe et assimile tous nouveaux mots comme un politicien en campagne qui recherche l'adhésion de ses électeurs !

Alors je me fais le porte-parole de mes parents, veuillez et veillez à converser avec moi dans un français ou un anglais d'un style soutenu et rythmé par un vocabulaire riche. Pour ce qui est du côté obscur, B.T. saura m'initiée...

Je vous embrasse !

Charlotte

mardi 10 mars 2009

Démasquée...

Bon et bien voilà... c'est dans les moments les plus intimes que mon père trouve la merveilleuse idée de me surprendre en train de me brosser les dents.

J'entends d'ici les commentaires... plutôt féminins "elle n'a que 18 mois et elle se brosse les dents... oh, c'est chou" et plutôt masculins "euh..., elle a des dents la p'tite ?!". Oui, m'sieur, d'me, je sais même cracher dans le lavabo... je suis à bonne école !

C'est pourquoi, je vous demande, mesdames mes lectrices, de bien vouloir être mes porte-paroles car il faudra bien que quelqu'un dise à mon cher géniteur qu'une femme, il ne faut jamais la prendre en photo le matin sans qu'elle ait ses dents qui brillent et non sa peau, ses lèvres rougies et non ses yeux ! Enfin, y'a du travail...

Charlotte

Fini les p'tits pois !

I'm BACK !

Et oui, les p'tits pois, c'était une autre époque et maintenant, il faut faire place à la grâcieuse et aventureuse Cha'mask, et non Cha'botée, Cha'Gal ou Cha'bal !

Aussi vive que Black Widow, je me faufile comme les Cat's eyes dans la pénombre pour vaincre les ténébreuses affaires de l'infâme Ghost Rider, qui ne manque jamais d'être dans la boucle... !

Inspirée par les plus belles formes de Superwoman et dotée des dons de téléphatie d'Emma Frost ou du réveil des morts de Shamrock, je pourfends les nuées obscures entourant les plans machiavéliques de mes ennemis Joker et le Pingouin qui ne visent qu'un but: annihiler la race humaine en asservissant les humains à coups de programmes lobotomiques diffusés par d'infra-radiofréquences inaudibles à l'oreille humaine !

Gardienne de vos rêves et bergère de vos nuits, je serais la sentinelle protectrice de votre existence !

Cha'Mask

dimanche 28 décembre 2008

Einstein ou Calamity... ??

Vu la frimousse qu'est la mienne sur ce cliché, vous pouvez vous dire légitimement que je ressemble soit à Albert soit à Martha Jane ? Peut être un peu des deux, d'ailleurs !

Et oui car « si un corps perd une énergie L sous forme de rayonnement, sa masse diminue de L/c2". Pour les analphabètes, je vous rappelle que la masse d'un électron étant de 9,11×10-31 kg, on trouve bien :
\frac E m = \frac{8,2\times 10^{-14} J}{9,11\times 10^{-31} kg} = 9 \times 10^{16}\,\text{m}^2\text{/s}^2

et donc :

\sqrt{\frac E m} = 3\times 10^{8}\,\text{m/s} = c\,.
"Alea iacta est..." Euh... pour les cours du soir, je suis disponible au +33 (6)7 24 32 55 99 mais je ne prends que les maths spé. pour une entrée "assurée" et "garantie" pour l'X.
Mais ce n'est pas sans compter mon côté rebelle... En effet, sur le dos de ma vache, je n'hésiterai pas à vous sauver, comme le fit Martha Jane pour tirer le général Custer blessé de son cheval galopant vers l'ennemi, et vous me dirai comme il me l'a dit : « Je vous baptise Calamity Jane, l'héroïne des plaines. » Ahaha !! Voilà qui est dit !

Alors si vous voulez un peu de rationnalité éprouvée avec un peu de zeste aventureux au goût rouge pimenté, vous aurez... Charlotte !

dimanche 16 novembre 2008

Charlotte militante...

Et oui, militante car j'entendais, dans le ventre de ma maman, les soubresauts de la campagne présidentielle de 2007. Forgée dés le commencement , ce ne sont pas les occasions qui me manquent pour trouver l'engagement POLITIQUE correspondant à mes idées !

Comme il semble que les partis politiques soient autant d'offres politiques qu'il convient d'analyser et de comparer, j'ai décidé de faire mon marché. C'est d'ailleurs le meilleur endroit pour discuter vrai ! La preuve en est, j'ai acheté un journal de Lutte Ouvrière... L.O. pour les bobos intellos de mon quartier ! Je dois le confesser, et je pèse mes mots, ça vaut le détours ! Sa lecture est riche d'enseignements... et j'en ai conclu que l'utopie de l'union ouvrière face à la confiscation des moyens de production par le grand capital reste à son état philosophique, sinon gazeux ! Ça fait Pschitt... comme dirait l'autre !

Si le journal met en valeur les idées, la télévision met en excergue les valeurs et l'ambition des tribuns de la scène politique. D'ailleurs, ce weekend, j'ai pu me forger un jugement sur 4 tribuns qui n'ont ce qualificatif que parce qu'ils parlent à une tribune. Car bonjour le Charisme ! Leurs visions et leurs projets de Société sont à la hauteur d'un parti d'opposition d'un pays en voie de développement des années 70.

En définitive, ce qui m'attriste le plus est de voir que notre régime politique est déséquilibré car amputé d'une voix, d'un bras... d'un cerveau capable d'apporter les mesures et contre-mesures chères à Montesquieu ! En Champagne, la boisson de la Victoire, sinon de l'Union, n'a pas coulé pour tout le monde !

Rendez vous aux élections européennes... je vous promets de poser avec les candidats !

Charlotte

samedi 1 novembre 2008

Une fille qui aime la mode !

Bon, je crois que ces "shoots" parlent d'eux-mêmes ! Après, la question est de savoir ce qu'ils traduisent. Les plus moqueurs diront que je fais du "José Garcia" en "Cindy Troforte" mais d'autres me prêteront des intentions plus louables.

Soit "Top"... façon agence Elite en prises de vues pour les plus grands : Vogue, Citizen K ou Cosmopolitan. J'ai des yeux de velours, une peau qui capte la lumière, un visage qui s'illumine, l'expression vendeuse et la gestuelle maîtrisée, bref, de quoi assurer la première de couv' de ces Mag' i-n-t-e-r-n-a-t-i-o-n-a-u-x !

Soit l'actrice... façon Audrey Hepburn, bien sûr ! Jouer la comédie, je crois que je commence à en percevoir et expérimenter les arcanes. Ma maman le sait et l'apprécie tous les jours. A mon corps défendant, rien ne faut un malicieux sourire et une joie de vivre communicatrice pour faire oublier mes trois expressions : clownesque, contrite et charmeuse.

Charlotte

Paris... je t'aime

Je vous le confesse... dimanche dernier à 22h30, j'avais la banane ! Depuis le temps, ça n'était d'ailleurs jamais arrivé. Vive Paris...!!

Revenons aux fondamentaux. Avec les bons soins de Sainte Geneviève, mes parents m'ont placée au cœur de la capitale: après la Bastille et son ange doré... Notre Dame et ses flèches !
Il est vrai qu'annoncer mon arrivée en me plaçant à la Bastille... c'était un peu, dire, attention les amis, j'ai un caractère fougueux mêlé d'indiscipline chronique. Mais cette annonce reflétait aussi la malice de mon papa... connotations politiques obligent!
Maintenant, ils remettent le couvert mais, cette fois, pour le Salut de mon âme. Et oui, en ces temps où païens et consommateurs frénétiques côtoient déclinologues et matérialistes, il était temps de remettre l'église au milieu du village. Et quelle Eglise... Notre Dame ! Je ne pouvais espérer mieux pour bâtir une pensée, des paroles et des actes pour l'avenir ! Il y en a bien Un qui a des projets pour moi !

Y'a pas à dire... Paris est magique ! Entre les multiples décors façon Belphegor, les Savoirs séculaires ventilés à travers les pavés parisiens et les incessantes histoires impétueuses de la Capitale, il y fait bon vivre pour une jeune fille comme moi.

Et puis, le comble... c'est que sa devise résume et trace, à la fois, un droit et profond chemin pour la vie !

Charlotte

jeudi 2 octobre 2008

Légère comme un ballon...

Ce n'est pas mon papa qui va me contredire... le ballon, y'a que ça de bon !

Entre cotillons, houblon et carillons, je joue, grâce avec lui, la trublion pour gagner mes gallons au pentathlon : roupillon matinal, nylon dansant, bottillon cavalant, violon brouillon et belon sans gravillon.

Mais attention à celui qui me vole mon ballon. Pas Grillon mais plutôt frelon, le moindre couillon boira, assurément, son court-bouillon avec son goupillon au talon ! Alors, mouflon ou bouvillon, ce félon aura mon bottillon dans son melon.

Charlotte

dimanche 28 septembre 2008

Commencer à faire le ménage...

Comment faire l'apprentissage du ménage ?
Voilà une question existentielle... Bon, je le confesse, je suis encore loin d'être une fée du logis car j'ai plutôt tendance à égarer mon doudou, éparpiller mes livres et transporter une bonde de baignoire sous l'ordinateur....

Toujours coquette comme vous le remarquerez, je compte faire cette apprentissage par l'expérience de son contraire... c'est à dire mettre le bazar dans tout l'appartement... pour le plus grand bonheur de maman ! Et là, j'excelle ! La photo le prouve !

Conscient des efforts faits et à faire, mon papa a donc programmé pour mon avenir un certain nombre de stages à Genève, Londres et Dublin pour diversifier ma coquetterie et améliorer mon savoir vivre en société comme à la maison !

Nadine n'a plus qu'à rentrer chez elle !

Charlotte

dimanche 7 septembre 2008

Construire et patienter...

Les vacances sont toujours l'occasion de faire l'apprentissage de nouvelles sensations et expériences...

Le sable

Je le confesse, à mes débuts, son touché breton mélangé à sa saveur iodée n'ont pas facilité son appropriation ! Mais, toutes réflexions faites, j'en ai tiré deux leçons :

Leçon n°1
J'ai pu construire et détruire, bâtir et dynamiter, râteler et ventiler les multiples tentatives de mon papa à me dresser des tours, des ponts-levis et autres mâchicoulis en sable imbibé, mouillé, humide ou simplement hydraté ! Bref, s'il y a une chose que j'ai retenue, c'est que les plus beaux châteaux sont construits sur les fondations des précédents !

Leçon n°2
Le sable, c'est bien, mais avec du vent, c'est mieux. Ça s'envole, ça virevolte, ça tourbillonne et ça finit toujours pas vous échapper ! C'est une histoire de temps parait-il, de temps qui passe mais pour les impatients comme moi, ce n'est qu'un élément perturbateur de plus qui vient entamer mes constructions. Ce n'est pas comme cela que j'arriverai à planter le pavillon sur mon château.

Charlotte

Qui a dit ?

- Qui a dit que j'avais un regard vert foncé façon huitres des Marais d'Oléron?

- Qui a dit que j'avais une coupe de cheveux oscillant entre celle de Slash des "Guns N' Roses" ou de Telly Savalas dans Kojak ?

- Qui a dit que j'avais une peau grâce à laquelle j'aurais été "trendy" au temps de Marie-Antoinette ?

- Qui a dit que j'avais, déjà, un bronzage au pire d'une Jeannie Longo après Paris-Roubaix, au mieux d'une Jenna Pietersen après un shooting à Hawaï ?

- Qui a dit que j'étais aussi polissonne que Mercredi Addams dans son camp de vacances ou que Michelle Mercier dans Indomptable Angélique ?

- Qui a dit que j'étais encore loin d'avoir la voix de Michèle Morgan dans Quai des brumes et la grâce de Laurence Ferrari devant son prompteur ?

A tous ceux-là, je n'aurais qu'un mot : regarde un peu ma bouille sur cette photo et si vous voulez des précisions... mon papa pourra vous les apporter façon "En 40, j'ai opéré l'oeil d'un Roumain avec une cuillère. Le gus était ravi. On correspond toujours."

Charlotte

samedi 6 septembre 2008

Le bain.... que du bonheur !

Ce qu'il y a de bien en vacances, c'est que l'on peut tout se permettre... même prendre son bain dans le jardin pour oublier le turbin et se la jouer cubain.

C'est l'occasion pour mes chérubins de parents de jouer avec leur bambin et prier comme des rabbins pour que je fasse la sieste.

Et pour les jacobins écolos, non moins larbins de discours bô-bô, aux motifs que les bains sont coûteux, filez vite mauvais robins, car mes discours de tribun vous siffleront votre bec-de-corbin et mon carabin vous rendra plus urbain !

Charlotte

mercredi 9 juillet 2008

Ca vous coupe le sifflet ?!

Vu mon caractère et mes atours, que diriez vous de moi :

- Elle vous coupe le sifflet ?

- Le chien perdu n'entend plus le sifflet de son maître ;

- N'est pas bon chien celui qui prête oreille à tous les sifflets;

- Quand les chats siffleront, à beaucoup de choses nous croirons;

- Un chien lancé n'entend plus le sifflet ;

Face à vos accusations, je réclame la présomption d'innocence et invoque le principe du contradictoire. De proverbes en maximes qui plairaient à Diane la chasseresse, je vous prie de croire que rien de ce qui précède ne me ressemble.

- Non, je ne pars pas tête baissée pour me rendre, contre l'autorité parentale, dans des pièces qui me sont interdites. Pas indocile mais volontaire ;

- Non, je vais marcher et j'y travaille. Je vous prie de me faire confiance ! Pas acharnée mais résolue.

- Non, je n'en fais pas qu'à ma tête lorsque je veux faire quelque chose. Je suis de sang creusois et breton ! Pas têtue mais persévérante.

- Non, je ne désobéis pas qu'à ma maman et ne lui fais pas que des caprices. Pas hutine mais opiniâtre.

- Oui, les vieilles dames comme les SDF me font des sourires dans la rue pour que je leur ouvre grand les yeux et leur montre mes incisives centrales ! Je vous le confesse, je leur coupe le sifflet lorsque je babille !

Charlotte

Crassou... c'est une valeur à cultiver !

Il est vrai que mon papa n'est ni une danseuse étoile ni un violoniste virtuose mais plutôt un rugbyman fougueux et un gastronome aventureux ! Alors rien d'étonnant à ce qu'il déteigne, au grand damne de ma maman, sur mon comportement !

La photo en témoigne : morceaux d'épinards sur les coins de lèvres, filets de bave sur le menton, chemisier un peu "fou" ! Mais, ce qui compte... c'est autant la malice que le pétillant du regard ! Et ça, c'est tout ma maman !

Alors le premier qui critique l'écart un peu excessif de mes incisives centrales aura la chance de connaître mon front d'un peu prés ! J'ai déjà essayé et l'on m'a appris la méthode, photo à l'appui! Et çà, c'est tout mon papa !

Charlotte

Le sac à main... une histoire de fille !

Voici un sujet très féminin sur lequel je ne vous avais pas encore donné mon point de vue. La photo parle d'elle-même... le sac à main et moi, c'est le début d'une longue histoire.

A quoi ça sert ? Aussi profond qu'une fosse océanique, on peut y trouver à peu près autant de choses que dans la Rade de Brest. Rouge à lèvres pour la beauté vespérale, pansements pour les blessures des nouvelles chaussures, carnets pour ne pas oublier les courses ou encore la pommade pour les mains des travailleuses ! Je ferais donc l'impasse sur les clés de voiture ou la carte bleue de Monsieur... qui saura toujours profiter du bagage chamarré de Madame !

Combien en avoir ? Là, j'ai ma maman comme exemple qui sait m'apprendre à jouer du sac suivant la tenue du jour, l'humeur de la journée, la météo journalière, en clientèle ou entre amis, autour d'une bière ou d'une coupe de champagne ! En conséquence, il faut être équipé car Monsieur saura toujours vous faire l'observation, avec délicatesse bien entendu, que cet attribut est le reflet de votre caractère comme de votre âme !

Alors, Mesdames mes lectrices, je suis preneuse de vos bonnes adresses car mon papa m'a promis mon premier sac à main... quand j'aurai mon bac !

mardi 10 juin 2008

Aaaaahhhhh ! Je suis le monstre à pois !

Qui l'eut cru... une jolie midinette comme moi qui devienne un vilain monstre à pois avec des oreilles de Shrek !

Ce n'est pas les 4 fantastiques et encore moins Hulk au féminin que m'inspirent ces oreilles mais elles me font bien croire que je suis en train de devenir la nouvelle Fiona. Mais dans ce cas, qui est mon Shrek ?... surtout pas mon papa ! Il est trop délicat, attentionné et... merveilleux !

Alors, je suis partie en Quête de mon bien aimé avec pour seules armes mes ratounes aiguisées, mes paluches de 1è ligne et mon regard émeraude ! Je vous le dis les lions de la Teranga, Christian Califano et autres Aishwarya Rai n'ont plus qu'à pendre leur timbale. Vêtue de ma salopette "jean-ingnifugé", je serais protégée des flammes des dragons et mes pois rôses seront autant de comètes vitrifiantes.

Et puis.... Ahahahhaha !! Je suis le monstre à pois ! Rien à faire du prince charmant... c'est pour les Angéliques ! Moi, j'aime manger de l'ail pour tuer les caries, me baigner dans la boue pour avoir la peau douce et donner mon satisfecit culinéaire à la mode berbère ! Alors, si vous avez la chance de me rencontrer, attention, observez si j'ai des oreilles vertes !

A bon entendeur,

Charlotte, la fille monstresse qui mange de l'ail, se baigne dans la boue et rote à table !

jeudi 5 juin 2008

La famille... une aventure !

L'aventure en famille... c'est comme l'acuponcture pour oublier courbatures et contractures. Mi-villégiature, mi-tortures, c'est une p'tite pisciculture où s'architecturent nos ossatures !

A l'instar de cette photo, nous, la progéniture et autres créatures, triturent nos parents aux bords de la déconfiture, faute de droiture ou de... dictature ?! Conjoncture ou désinvolture ?

Point de forfaiture car, p'tites boutures miniatures mais non moins pointures, nous irons, de mixtures en bittures, proposer nos candidatures à la Magistrature ou à la Législature ! Oserons-nous la Nonciature ?! Vu la facture de nos dentures comme devanture, la sarko-Imprimatur pour l'investiture nous aurons !

mardi 20 mai 2008

Charlotte sur la Croisette

Tenue de circonstance à Cannes car j'ai sorti le maillot et pas n'importe lequel. Faute de suivre les us et coutumes cannois, je préfère suivre ma Voie.
Jouer la blondinette, pas pour moi !
Courir les cocktails, pas pour moi !
Paraître bling-bling, pas pour moi !

Alors, avec mes rondeurs voluptueuses et ma peau nacrée, j'enchaine les séances pour décerner ma Palme. Pas de récompense pseudo-politicienne ou néo-cinematographique pour cette année, je vous l'assure. Car le cinéma est un art qui n'a de valeur que par les émotions ressenties et les valeurs transmises. Mais attention, pas de "Bienvenue chez Ch'tis" ou de "Fahrenheit 9/11", mais plutôt un "Taxi Driver", un "Pulp Fiction" ou un "Le pianiste". Compte tenu de son talent, je vous confesse que mon cœur bat, en fait, pour "Blondin" !

Et puis, tu vois Sean, le monde se divise deux catégories. Ceux qui aiment les navets et, ceux qui font un chef-d'oeuvre.

Charlotte

mardi 13 mai 2008

C'est Charlotte qui prend la mer... tatata !

Et bien oui, j'ai pris la mer et voici le résultat de votre "Petite Sirène".

J'ai, tout d'abord, arboré mon p'tit maillot rouge vichy pour mettre en valeur mes formes dont les rondeurs témoignent de mon appétit... pour la vie ! Toute modestie gardée, les "B.B. varoises" ou "C.J. californiennes" n'ont plus qu'à se rhabiller, non ?

Plus espiègle que "Jack Sparrow" et tout aussi stratège que "Jack Aubrey", j'ai pris, ensuite, la voie d'exercices physiques ciblés et rugueux. J'ai donc appliqué les méthodes de "Casey Ryback" et les approches du "Lt. Dale Hawkins". Le résultat est clair : si ce n'est pas Auckland, c'est au moins un bateau dessalé ! Etonnant, non ?

"Les dents de la mer", c'est vraiment pour les fillettes car je les ai, enfin, maitrisés en deux coups de cuillères à pot ces trois requins d'aquarium. Je leurs ai dit : "Bougez-pas ! Nageoires au ciel. J'vous préviens que j'ai la puissance de feu d'un croiseur et des flingues de concours". Ils n'ont plus bougés. Voilà comme elles parlent les femmes de ma génération ! Non, mais ?!

Je vous le dit les garçons, avec moi, c'est "Point Break" tous les jours pour devenir mon "Jack Dawson" !

Charlotte

dimanche 20 avril 2008

Silhouette de choupette !

Choupette en houppette et joues de pompette, j'enchaine les galipettes en faisant trempette avec ma voix d'arpète qui fait la grimpette... aux risques de prendre perpette et de finir en salopette !

En cas d'entourloupettes... saperlipopette, maman me trompette, puis, sort son escopette pour me voir, telle une carpette, prendre la poudre d'escampette !

Si choupette en pleurs je deviens, son estomac sera tripette et papa sera crapette !

Charlotte

Tous à son casque !

De Venasque à Benasque en passant par Villeneuve d'Ascq, tous à vot' casque, car nos tarasques fantasques nous masquent, sur fond d'une "Suite bergamasque", la mesure de nos fiasques.

Forte comme une basque, spirituelle comme Hans Brask et habillée de mon damasque, je démasque ces flasques en formant une task de "welder's mask" équipée de "hipflask" à l'image du Moine Monégasque !

Charlotte

dimanche 30 mars 2008

Je m'en lèche les babines...

Fille de "Dame Tartine", je destine cette comptine à mes tantines, blondes platines, qui gratinent des langoustines à la térébenthine.

Alors qu'elles piétinent comme des cabotines, je trottine vers ma cantine et leur butine, comme une laborantine, une sonatine intestine et, néanmoins, enfantine :
- guillotine la langoustine et ratine sa patine byzantine ;
- piétine et satine de galantine trois belles clémentines ;
- ouatine de bénédictine puis coltine le tout de nougatines;
- enfin, agglutine l'ensemble en ballotine;
- Four 180° - 30 minutes.

Ainsi, tout aussi diablotine que Raspoutine, je lutine d'une rétine clandestine vos rustines estudiantines et vous brillantine de mille églantines scarlatines. Ni levantine ni libertine, je suis mutine devant vos gélatines !

De Paslestine en Argentine, je suis la Sixtine de la cuisine car à qui me baratine une comptine, lui promets chevrotines dans les tétines !

Charlotte

jeudi 27 mars 2008

Drôles de Jeux !

Que c'est drôle ! Je me bidonne à entendre les bonnes conduites élucubratoires du 8 août. Morceau choisi : "il faut que les pays démocratiques ne contribuent pas à ces JO et laissent massacrer dans le silence des hommes et des femmes qui n'aspirent qu'au respect de leur identité culturelle". Alors là, je suis sûre de me poiler en écoutant la Bécassine du Poitou-Charentes !

Même si je me marre, ce boycott me donne les chocottes car nos cocottes, drapées de cottes en biscottes, bécotent pour la cote puis asticotent ces marcottes qui nous emberlificotent ! Bon... Parité Yuans/Dollars, China Investment Corp., Baidu, PetroChina... Soyons pragmatiques !

En fait, ce rictus hilarant, je l'arborerai devant de désopilantes images planétaires d'un Jesse Owens narguant le PCC, d'un Abebe Bikila raillant un communisme "sportif" ou encore d'un duo Tommie Smith/John Carlos s'esclaffant devant une fierté débridée depuis Peyrefitte.

Alors, si nous ne voulons pas que le seul sport que nous pratiquions soit de suivre les enterrements à pied, comme le dit Beckett, n'oublions pas que le sport, selon Coubertin, va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher et la difficulté pour la vaincre. Je glousserai donc de joie à l'idée de jouer à leurs jeux à leur propre jeu !

Charlotte

mercredi 19 mars 2008

Super Petit-pois : à la rescousse des marchés !

Entre credit crunch, subprime crisis, stagflation et Bear Steams, Northern Rock ou SocGen... çà tombe comme à Gravelotte, n'est ce pas Monsieur Ponticelli ! Le cochon est donc dans le maïs et il faut, à présent, remettre l'église au milieu du village. Alors, je déchire mon body rose, je prends ma respiration et je me transforme en mode "petit-pois'attack" pour voler au secours des Marchés trop souvent assimilés à l'infâme capital carnassier des travailleurs !

Par où commercer... leverager des vanilla derivatives linkées à des smallcaps tout en s'adossant à des blue ships afin d'obtenir un fair trackrecord ? Une action d'influence dans une investor confcall de différents shareholders ou mener une task force dans un road show entre stakeholders désireux de strengthing leur market portfolio ? Faire rentrer des sovereign wealth funds dans sa corporate governance pour marquer son sustainable development process ?

Alors dans une top-down approach, je swappe les mécréants du business, rejette les wait and see option et prends les habits du white knight pour leader une takeover bid sur les thèses des idéologues bien pensants. Pour cela et sans signer de MoU, j'évalue ADR comme DAC du NASDAQ pour améliorer l'APV et CFROI tout en snappant des IPO discounts afin qu', in fine, je puisse justifier d'un EBITDA et d'une net book value... aux petits oignons !

Si vous ne m'avez ni suivie ni comprise... vous avez un negative capital employed ! En conclusion, je suis une fair corporate BIMBO (buy-in and Management buy-out) !

Charlotte

dimanche 17 février 2008

Dans les pas de Demi Moore...


Dans "A armes égales", la belle-du-jour, Demi Moore, laboure avec bravoure les mâles de basse-cour et savoure ainsi avec humour les calembours de sa cour. Son parcours ? Elle entoure ces balourds à un carrefour tel un vautour en coure et, comme toujours, les a rebours. Gourds devant son discours et son concours, ces poids-lourds se gourent, le souffle court, pour demander finalement des mamours. Avec ou sans recours, ses atours de velours poussent ces brandebourgs hors-concours !

Alors, entre chacal et baribal, je suis loyale "A armes égales". Ni caporal cérébral ni Amiral congénital, j'étale mon arsenal sans égal et exhale mon mental ducal face à ces Mittal qui déssallent sur les côtes du littoral oriental du Bengal. D'un capital abdominal sculptural et d'une dorsal orbitale aussi impériale que monumentale, j'écale un rival syndical inamical et le déballe devant un tribunal inquisitorial.
Je brinquebale, ensuite, mes scandales et cavale à cheval comme une balle dans la capitale du mistral. Je signale alors au sénéchal local, l'immoral valeur cardinale de ces ritals: le football. Car "Qui hale le football en piédestal, installe sa stalle tombale".
En conséquent, cette infernale pastorale sera le principal éditorial de ce récital :" je remballe le mâle trop caricatural dans un bocal et le trimballe en médico-légal !"

A bon entendeur,

Charlotte.

samedi 16 février 2008

Les filles... le prestige de l'uniforme !


Réflexions multiformes sur homme en uniforme :

Avec eux, point d'effets chloroformes ou iodoformes puisque ces tenues préforment les formes les plus difformes. Galants, leurs haut-de-formes se déforment devant ma grâce fusiforme et ma silhouette filiforme. Ainsi, en position cunéiforme, ils se conforment même aux normes et m'informent : "Mam'selle, votre étincelle nous ensorcelle et scelle not' Missel !"

Napoléon disait "on devient l'homme de son uniforme". Militaires comme policiers le savent, mais parce que trop raillés par son port, j'engage contre-réforme aux litiges de ce prestige. L'évocation des vestiges pacifistes ou des voltiges metaphysiques me donne encore le vertige car ces hommes liges de concepts galvaudés ont une dialectique aussi épaisse qu'une volige. C'est pourquoi, à une pige dans Libé et à un prodige kriviniste, mon quadrige fige ces "uniformes" de la pensée unique.

Liberté de destin, liberté d'uniforme... en tous les cas celui de mon bon-papa est en tout point exemplaire !

Charlotte.

mercredi 23 janvier 2008

Charlotte M. : une femme tournée vers l'avenir

Mes chers compatriotes,

Le 9 mars prochain vous allez être appelés à exprimer votre devoir de citoyen... et je vous annonce que je souhaite conquérir la mairie du XIIè ! Vous me direz, "t'es ben trop jeune mon ami" mais je vais vous convaincre.
En effet, mon "habitus bourdieusien" est en pleine construction grâce aux bons enseignements de mon papa et à la bonnne éducation de ma maman. Ce qui donne un mélange détonnant artistico-juridique, vous en conviendrez !

D'abord, je n'appartiens à aucun parti qu'il soit déconnecté des réalités mondiales ou dirigé par des marionettes. L'idéalisation de mon environnement politique n'est pas modelé par des sentiments positifs ou négatifs structurant ma vision de l'Autorité. Pour vous, je veux simplement suivre les pas des 7 du 15 août 1534.

Ensuite, je m'émancipe des perceptions d'une construction de civilisation médiatico-politique balancée entre paillettes et dossiers de fond. Comme je suis en pleine période de sensibilisation à l'univers politique, je m'imprègne, petit à petit, des méthodes démocratiques d'acquisition et de sauvegarde du pouvoir. Entre partisans des Menchéviks et Proudhoniens, mon choix est fait... celui de Thomas Hobbes !

Enfin, je suis indépendante d'esprit et de coeur vis-à-vis de mes concurrents, forcément "suiveurs" d'illustres Hommes politiques contemporains. Alors "au suivant...". Ma différence est, simplement, née de mon identification à un système politique, grâce à une figure d'autorité. Celle-ci est, je le confesse, aussi atypique que structurante. Alors, je vous le dis, vive "Il Principe" !

Alors vous comprendez que je suis un "melting pot" politique et que l'avenir appartient à une mignonette jeune, belle et ambitieuse ! Alors votez pour moi !

Charlotte, une femme tournée vers l'avenir

dimanche 20 janvier 2008

Vive la Reine Charlotte


Le “Women’s Lib”... trop old school, “Chiennes de garde”... trop réac’, “Women Forum for Economic & Society”... trop intello !
Si toute casserole trouve son couvercle, je serai alors Reine. Mais attention, je n’incarnerai ni “Antoine de Tounens” ni “Olive”, car je fonderai mon règne sur trois piliers.

Mon territoire, d’abord. Ce ne serait ni original ni épique de mener le siège de Charlottetown ou de lancer “Overlord” sur Queen Charlotte Islands. Ce serait, encore plus, utopique de vouloir imiter Cortex et Minus essayant, à l'aide d'un scaphandre, de s'emparer d'un cyclone en le maîtrisant de l'intérieur... pour devenir les maîtres du Monde !
Formée à l’école d’Hubert et d’Ignace, mon terrain sera celui de l'action et des âmes. Encore me faut-il des sujets...

Royalement votre,

Charlotte,

PS/ suite au prochain post.

mardi 15 janvier 2008

La vie en couleur... tout un programme !

Voir la vie en couleur, c'est une valeur digne des bricoleurs car il faut être carreleur d'attentions, orpailleur d'émotions et ciseleur de mots doux.

C'est également une destinée de rempailleur pour qui sait être modeleur de souvenirs égarés, jongleur d'humeurs agréables et tripatouilleur de reminiscences joyeuses !

C'est aussi un magnifique "passe-douleur" pour qui veut être torpilleur d'amertume incommodante, artilleur de nuages gris et mitrailleur d'idées noires !

C'est encore une affaire de batailleur car elle exige de savoir être bateleur de sa vie, ferrailleur de sentiments à l'emporte pièce et fileur d'un amour sans cesse à reconquérir.

A défaut, bafouer cette valeur revient à n'être que resquilleur d'opinions discernées et sableur de conscience vinaigrée... c'est à dire un bousilleur d'âme !

Alors, en avant !

Charlotte

Charlotte, une angelote qui fond la calotte !


Pas de parlote avec Charlotte, comme polyglotte c’est une rigolote ! Les nerfs en pelote, elle vous brûle une paillote. Vous lui dîtes qu’elle est boulotte, elle vous remonte la glotte. Dés que ses yeux bouillottent, vous n’êtes plus qu’un ilote.

Bref, d’un cri de hulotte, vous êtes transformé en gibelotte ! Alors pas de tremblote, Charlotte, c’est pas de la camelote !

Ni falote ni parpaillote, elle pilote sa roulotte comme une matelote et étincelle comme une papillote. Reine à la belote, elle démailote son prochain et complote contre les saperlottes.

Délicieuse comme une lotte, elle dorlotte... à en greloter d'amour !

mardi 18 décembre 2007

L'histoire de "petit-pois"

Dans un sous-bois, "petit-pois" cotoie un chinois arrivant, en tapinois, pour troubler le plein-emploi des françois. Lui parlant en patois, "petit-pois" lui répondit d'un ton courtois : "Soit, mais un malois, au-dessus des lois, trafiquant des lamproies reste un hors-la-loi !".

Benoit, le Siamois louvoie "petit-pois" qui se tenait, toutefois, droit comme un cacatois. Le repoussant pas trois fois en se dressant tel un beffroi, "petit-pois" aboie sur ce maladroit, coudoie ses noix et eploie ses doigts.

Désormais plein d'effroi devant tant d'exploit, ce pékinois au minois de baudroie choit à l'endroit du carcois de "petit-pois". En effet, tel un chamois, elle foudroit sa proie et lui envoie à claire-voix :"Rabat-joie, la François n'est pas un passe-droit pour des je-ne-sais-quoi !"

Au désarroi, ce Chinois atermoie son convoi et retourne en charroi derrière des palefrois de piètre aloi. Avec joie sur fond de hautbois, le Roi des François décore de la grand-croix "petit-pois" qui lui rétorqua, un brin narquois :" quand tu as le choix et que tu es de guingois, mieux vaut, pour toi, fuire "petit pois" !"

Ainsi s'achève l'histoire de "petit-pois" et que tout le monde rentre chez soi pour dormir sous son toit !

jeudi 13 décembre 2007

Les yeux doux...

Les séries américaines ont été remplacées par les épisodes de téléréalités où s'exhibent de jeunes mannequins péroxydées qui cotoient, ensuite dans la même rubrique de Paris Match, de jeunes ministres en robe de soirée !

Quelles sont désormais les critières qui font la beauté des courbes et le charme vacillant d'un visage féminin? Avant, les femmes se battaient contre l'image de la femme-objet au foyer instrumentalisée par l'homme, seul détenteur des moyens financiers et culturels. Mais, aujourd'hui, quel est leur combat? Se battre pour dépasser des hommes au nom de la discrimination positive sans démontrer compétences et mérites ?

A l'heure où les lumières des strass occultent les étincelles intellectuelles, leur vrai combat est de restaurer l'image d'une femme active assumant ses rôles à l'image d'une Mercedes E. et d'une Anne L. Leur vraie victoire est de représenter une femme assumée aussi charmante que pépillante dont les courbes sont aussi fines que leur conversation !

Alors, pour ma part, je suis à bonne école avec ma maman et je commence doucement mon apprentissage en m'entrainant à faire des yeux doux et malicieux...

Et viens boire une p'tit coup...

Allez viens boire un p'tit coup à la maison
Y a du Mustella, y a du Babybio et du Novallac
Et Flo-Flo avec son p'tit accordéon
Vive les biberons et les cousines et les gazous

Pour pouvoir écrire l'premier couplet
On avait des crêpes au Grand Marnier
Les crêpes étaient bonnes mais trop salées
On s'est forcés on a tout bu et on n'a rien mangé

Faut faire la cuisine sans être bourré
Et cette fois y a pas d'premier couplet
Pas s'marrer et se mettre à chanter
Y a pas le lait y a pas le pain si y a pas les copines

Nous on aime bien les chansons à boire
Mais c'qui nous rendit un peu d'espoir
C'est qu'ten avais pas fini d'la poire
Qu'on s'est forcés on a tout bu et on a rien mangé

On a tous fini complet'ment noirs
C'était pas la fin de nos déboires
J'arrive pas à mettre une suite à cette histoire
Y a pas le lait y a pas le temps si y a pas les copines

Tout ça se serait bien terminé
Si nos bons parents n'étaient pas rentrées
Ils ont mis le Pernod sous clé
Ils ont gueulé plus fort que nous
Et on allez au lit.

Tu pues des pieds...!!


Je tenais juste à te faire remarquer, mon cher Papa d'amour, que tes pieds sentent aussi bon que ceux de Maman après une semaine de randonnée dans le Vercors... avec les mêmes chaussettes !

Sous prétexte de mettre à jour mon blog, voici que tu commences à me faire faire n'importe quoi. Décidemment tu n'as plus de respect... que fais-tu des droits de l'homme... heu... des droits de l'enfant ! Je te le dis sans vergogne... tu exagères !

Et puis, si tu nies encore vouloir aborder ce sujet avec moi, je te demanderai de "condamner publiquement" les actes de ma maman adorée lorsqu'elle me retire le biberon de la bouche !

Charlotte qui t'embrasse,

vendredi 23 novembre 2007

Si j'étais un nain de jardin...

Si j'étais un nain de jardin... j'hésiterais à être Simplet ou Joyeux.

Grincheux, je le garde pour les mauvais jours, les matins difficiles ou lorsque l'on me retire le biberon inopinément sans mon accord ;

Dormeur, je me l'attribue pour les nuits où je dédaigne accorder à mes gentils parents un temps de répits ;

Timide, je le suis toujours un peu lorsque de parfaits inconnus viennent gazouiller au-dessus de ma tête en faisant des "areuh" sous prétexte de m'arracher un sourire ;

Atchoum, ça semble être mon deuxième prénom pour cet hiver... ;

Prof... on en reparlera le jour où je ferais mon hypokhâgne à H4...


La vie en rose !

Nous sommes entre nous, appelez moi "Madame Michelin" !

J'entends postuler, en effet, pour la prochaine campagne de publicité de l'industrie clermontoise : au côté du gros bonhomme historique, j'incarnerai, en rose fuchsia, la finesse, la poésie, la jeunesse... bref l'avenir ! C'est important de nos jours d'apporter une touche féminine au "brand corporate" sans être blonde à forte poitrine ! Enfin, pas encore...

Entre lui et moi, c'est une affaire qui roule !

Charlotte'n'dum

PS: spéciale dédicace pour Pascal et Anne

L'art et la manière pour maîtriser le Kung-Fu

Avec ses manifestations en tout genre, ses embouteillages et ses parisiens impétueux.... mon quartier est une véritable jungle !

La seule solution pour survivre est de commencer mon apprentissage dans la célèbre et vertueuse 36ème chambre Shaolin. Les plus grands m'y ont précédé, San-Te ou Bruce Lee, pour parvenir à la maîtrise totale des techniques de la grue ou de la mante religieuse !

Mais je n'oublierai jamais ce que mon maître m'a transmis : " Quand il arrive que tu doives abattre un adversaire, pense que c'est seulement son corps que tu as vaincu. Mais si tu sais faire preuve envers lui d'équité, de compréhension, tu sauras gagner son coeur et t'en faire un allié [...] Tu dois te garder d'être arrogante. Toujours. C'est cela, la morale du véritable kung-fu."

Charlotte "made in China"

Je vis à l'heure de la mondialisation !

Tout le monde le dit avec raison, la Chine est le moteur de l'économie mondiale... elle tire la croissance au point que lorsque la bourse de Shanghai éternue, c'est toute la place parisienne qui est au fond du lit, trois couvertures et un grog... et hors période de grève, je vous le dis !

Et si le proverbe chinois, "une jeune branche prend les formes que l'on lui donne", dit vrai, alors je n'ai plus qu'à revêtir le costume traditionnel, même si "l'habit ne fait pas le moine" !


dimanche 4 novembre 2007

Clark Gaillebeul... my darling !

Et oui, je dois vous le confesser... je suis tombée amoureuse de Clark ! Comment dire, il est beau, grand et surtout... acteur hollywoodien ! Quel charme !

C'est bien simple, je suis envoutée ! Qu'il était romantique et attentioné mon Rhett Butler, qu'il était fougueux et charismatique mon Christian Fletcher et qu'il était mystérieux et aventureux mon Peter Warne !

Alors, je vous le dis, j'ai poussé jusqu'au bout cette inimitable moustache si nostalgique pour vivre cette nouvelle passion pour le cinéma !

Je vous embrasse,

Charlotte

lundi 29 octobre 2007

La découverte générationnelle...

Ah ! Je vous le dis ! Qu'il est bon d'échanger des regards comme des sourires ou des areugh et poignées de doigts entre arrière petite-fille et arrière grand-mère !

Que cela est réconfortant de vivre, dans l'humilité et la simplicité, des actes d'amour et de tendresse sans se parler ou se comprendre. Qu'il est bon d'être entouré d'une belle et sage grand mère aussi attendrie par mes sourires que, moi, par ses attentions, toujours aussi délicates qu'affectueuses !

Mamie, Colette... MERCI, tu es désormais dans mon coeur !

Charlotte

Le respect : ça s'apprend !

Pfff... voilà ce que j'ai dit à maman, en tirant la langue, lorsqu'elle cherche à me faire rigoler en faisant des "areugh, mon poussin !", "Wou que t'es belle, ma puce !"...

C'est bien joli de m'affubler de ces noms d'animaux, mais moi, je suis un petit être humain qui mérite le respect. Simplement. Ce n'est pas parce que je ne fais que manger et dormir, que je dois être comparée à une bestiole jaune picorante et à un insecte minuscule dont la seule vocation est de chatouiller !

Alors, oui, le respect est une valeur fondamentale qui doit être partagée de façon synallagmatique entre ma maman et moi... Bon d'accord, avec mon papa, c'est plutôt unilatérale car il a une grosse voix ! De toute manière, comme il dit, la raison du plus fort est toujours la meilleure !

Charlotte

jeudi 25 octobre 2007

Témoignage "psy": précoce, une hygiène de vie !

Charlotte, vous avez 2 mois 1/2, quel est votre premier acte de précocité ?
Oui, je peux témoigner... mes parents m'ont donné la chance, mieux l'opportunité, de pouvoir m'exprimer. En effet, trois ou quatre fois par jour, j'ai l'occasion de progresser dans la prise en compte de mon autonomie alimentaire. Prendre le biberon seule !

Pouquoi avez vous choisi d'être précoce ?
Ci-contre, vous pouvez constater combien mes mains insèrent, avec force et détermination, l'objet même de ma Liberté ! Plus besoin de maman, plus besoin de papa... c'est mon libre arbitre, et lui seul, qui conduit ma volonté unilatérale de prendre, ralentir ou arrêter de prendre le biberon.

Comment avez vous pu atteindre ce niveau ?
Dans cet effort, je voudrais remercier avec beaucoup de reconnaissance, ma maman qui m'a montré le chemin à suivre et mon papa, pour ses encouragements! Etre précoce, c'est une hygiène de vie dont l'enjeu est la liberté, liberté qui ne peut être gagnée qu'en équipe, vous savez ! Heureusement, j'ai mes parents pour continuer à m'entourer ! Je les aime et je veux encore leur dire !

Charlotte

lundi 15 octobre 2007

De la visite... ma grande cousine Flo-Flo !

C'est cool, aujourd'hui, j'ai reçu la visite de Florence, mon ainée de 3 mois !
Je lui ai prêté mes jouets, mon lit et nous avons eu de grandes conversations !
Preuve en est, nous nous tenons main dans la main pour commencer à faire des bêtises !
Elle rigolarde, moi polissonne ;
Elle boutonneuse, moi blancharde ;
Elle rayée, moi unie ;
Elle barraquée, moi en croissance ;
Toi Laurel, moi hardi.

C'est parti pour faire les deux zozottes, les deux consoeurs, la brune et la blonde pour retourner les fêtes de famille et faire tourner la tête de nos parents !

Je vous embrasse affectueusement,

Charlotte

Gros chagrin... :-(((


En 2003, il nous l'avait fait et, en 2007, ils récidivent ! Mon papa m'avait pourtant bien dit : "on va découper le rosbeef, c'est dimanche"!

Alors bon, le coup de sifflet de l'homme en noir a provoqué colère et incompréhension pour me jeter dans le désespoir le plus total...

je n'ai plus rien à dire...

C.